Les industries pharmaceutiques et cosmétiques sont dépendantes de processus physiques et chimiques afin de réaliser leurs produits. Or, tout phénomène chimique nécessite de bonnes conditions extérieures pour être correctement réalisé, à commencer par la maîtrise de l’environnement hygrométrique et de température. De mauvaises conditions de ce côté-là peuvent perturber les émulsions et résultats, ce qui retarde les productions et engendre des coûts supplémentaires.
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Les enjeux du contrôle de l’hygrométrie dans les process pharmaceutiques et cosmétiques
Une humidité et une température à contrôler
L’humidité joue un rôle prégnant dans les résultats obtenus lors des phases de création de médicaments, crèmes et autres produits des industries pharmaceutiques et cosmétiques. Les poudres pharmaceutiques, notamment, sont très sensibles à l’humidité aérienne, qu’elles soient en vrac ou en aggloméré. En effet, elles peuvent prendre masse et devenir collantes, ce qui les empêche alors de circuler correctement dans leurs conduits, à la suite d’une création de bouchons. Si ce sont les comprimés qui sont touchés, ils peuvent se désagréger, ce qui détériore leur principe actif et empêche leur commercialisation, car ils ne sont alors plus comestibles. Et puisque ces industries sont extrêmement contrôlées au niveau des normes sanitaires, tout risque bactériologique ou exposition à des moisissures est à proscrire absolument.
Process des industries pharmaceutiques et cosmétiques : la problématique de la température et de l’humidité
L’humidité et le maintien d’une température contrôlée et réglementée est donc une nécessité. Une mauvaise gestion de ces données entraîne irrémédiablement des problèmes lourds, difficiles à gérer sans matériel adéquat, et très coûteux, notamment au niveau des réparations de matériel usagé et de relance de production, si la précédente a été endommagée.
Le maintien d’une bonne ambiance est un défi quotidien dans ces industries, car tout doit être réglé au degré près et à un niveau d’hygrométrie précis, pour préserver les marchandises et engendrer un processus sain, sans accroc.
Si le taux d’humidité est faible, l’électricité statique augmente et les matériaux peuvent adhérer entre eux ; le conditionnement, par la suite, sera ainsi plus ardu. Dans ces cas-là, il faut alors réhumidifier les ambiances pour éviter ce genre de problèmes.
Cependant, un taux hygrométrique trop élevé engendre des bactéries et moisissures, et favorise l’apparition ou la prolifération de virus. Or, l’industrie pharmaceutique -qui est une industrie de pointe- ne peut pas produire dans de mauvaises conditions, au risque de contaminer une grande population et de créer d’importants risques sanitaires. Dans ces cas-là, c’est la déshydratation qui est de mise, afin de rééquilibrer les ambiances et d’éliminer tout nuisible. Parfois, un double usage de la déshydratation et de l’humidification est nécessaire en une même usine, en fonction des process établis à un moment donné ou en fonction des salles de préparation différentes. À chaque process son besoin et son traitement.
Par ailleurs, pour le confort des usagers -en plus de celui des matières premières et outils/machines utilisés-, il est important de bien maîtriser l’humidité et la température, afin de favoriser de bonnes conditions de travail et limiter les mécontentements et arrêts de travail.
Les avantages de traiter l’air des process
1
Maintien de la zone en humidité contrôlée
2
Élimination des moisissures
3
Conservation accrue des produits stockés
4
Qualité accrue des produits finis
5
Optimisation du confort du personnel et respect des normes sanitaires
Les solutions de traitement de l’air et de contrôle de l’humidité pour les process pharmaceutiques et cosmétiques
L’humidification industrielle pour l’ambiance de production
Pour permettre l’augmentation de l’humidité dans les process, afin d’éviter les risques d’adhérence, l’humidification industrielle est une solution pérenne et fiable.
L’humidification industrielle est un procédé visant à garantir un certain degré d’humidité relative dans l’air afin d’assurer un confort optimal pour le personnel et garantir le respect des procédés industriels (production, stockage…).
Un humidificateur adiabatique utilise le principe physique et naturel de l’évaporation pour humidifier un environnement industriel. Il fonctionne en créant de grandes surfaces d’échange entre l’air et les fines gouttelettes d’eau, sur lesquelles se forme une fine couche de vapeur saturée.
La déshumidification/déshydratation
La déshydratation par adsorption est particulièrement adaptée aux problèmes bactériologiques liés à excès d’humidité rencontré pour les process des industries pharmaceutiques et cosmétiques, car elle permet d’assécher l’air autant que nécessaire grâce à une roue déshydratante composée de gel de silice (aussi appelé silicagel) qui capte les molécules d’eau de manière efficace.
Un déshumidificateur à condensation peut également être une bonne solution. Il fonctionne sur un principe mécanique (à l’inverse du principe physique de la déshydratation par adsorption), en refroidissant l’air -amené par un système de ventilation sur un évaporateur- sous la température de son point de rosée, avant d’être amené sur un condenseur, où il est chauffé pour atteindre sa température de soufflage.
La présence d’un compresseur, module mécanique permettant la maîtrise de la température de soufflage, est donc nécessaire. L’humidité captée est ensuite collectée dans un réservoir.
Le déshumidificateur est ainsi totalement autonome, intégrant en son sein un ventilateur et un circuit réfrigérant.
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