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Les enjeux du contrôle de l’hygrométrie dans les constructions navales spécialisées en installations militaires

En construction navale, les matériaux utilisés sont sensibles aux changements d’humidité et de température, et cela affecte par la suite leur qualité et leur comportement lors des processus de création. Le domaine militaire étant strict et exigeant, un contrôle infaillible est nécessaire afin de produire des pièces et bateaux irréprochables qui supporteront n’importe quelle situation de crise.

Une humidité et une température à contrôler

L’humidité engendre des problèmes d’écaillement des peintures, de moisissures et mauvaises odeurs, de corrosion, de fragilisation des matériaux, des risques de casse, et bien d’autres inconvénients qui sont pénibles et coûteux. Or, le secteur militaire ne peut se permettre des retards de chantier ou des installations défectueuses. Parfois partis en mer pour de longs mois, les bateaux militaires n’ont pas de possibilité de réparer de lourds problèmes, et cela peut en affecter les missions, ce qui peut potentiellement apporter des conséquences très fâcheuses.
Pour ce secteur de crise, le contrôle de tous les risques est donc indispensable, et l’humidité et les différences de températures, qui sont des risques insidieux, cachés, ne sont pas à négliger.

Installations navales militaires : la problématique de la température et de l’humidité

Les installations militaires se doivent d’être étanches à toutes perturbations, que celles-ci soient d’ordre guerrières, sanitaires ou hygrométriques. Une trop forte humidité peut faire perdre énormément d’argent et de temps aux équipes concernées et endommager durablement les systèmes physiques et électroniques. 

La principale problématique est l’apparition de la corrosion, obtenue à la suite d’un dépôt humide en contact avec l’air et qui endommage considérablement les surfaces, jusqu’à s’infiltrer complètement dans les structures. Des peintures anti-corrosion existent et sont à utiliser pour ralentir l’action corrosive, mais il faut entretenir cette peinture également… par une maîtrise hygrométrique solide.

En gérant l’humidité en amont, par l’utilisation de déshumidificateurs, par exemple, la corrosion se crée beaucoup plus difficilement, voire pas du tout, puisque le dépôt humide responsable de son apparition n’existe pas. Les installations ne faiblissent pas de ce fait et peuvent subsister beaucoup plus longtemps, permettant aux secteurs tels que celui du militaire d’accomplir leurs missions en toute sécurité. 

Par ailleurs, un excès humide augmente les dégradations de matériels à l’intérieur des vaisseaux et endommage les circuits électriques et appareils électroniques. Un dérèglement de ces outils est dramatique pour l’industrie militaire, qui se doit d’être précise, au risque de paralyser certaines missions. 

Des moisissures peuvent également apparaître en cas de mauvaise gestion hygrométrique et abîmer les munitions stockées. Pour les préserver durant toute la durée des traversées, il est primordial de maîtriser leur environnement aérien par un contrôle de la température et de l’humidité. Ainsi, dans une atmosphère plus sèche, non saturée en humidité relative, les munitions et denrées entreposées pourront être à l’abri et utilisées sainement.

Les avantages de traiter l’air des installations militaires

1

Prévention des apparitions corrosives

2

Élimination des moisissures

3

Diminution des odeurs nauséabondes

4

Préservation des équipements, munitions et autres matériels

5

Préservation des installations dans leur ensemble

Les solutions de traitement de l’air et de contrôle de l’humidité pour les constructions navales spécialisées militairement

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La déshumidification/déshydratation

La déshydratation par adsorption est particulièrement adaptée aux problèmes d’excès d’humidité rencontrés dans les constructions navales militaires, car elle permet d’assécher l’air autant que nécessaire grâce à une roue déshydratante composée de gel de silice (aussi appelé silicagel) qui capte les molécules d’eau de manière efficace.

Un déshumidificateur à condensation peut également être une bonne solution. Il fonctionne sur un principe mécanique (à l’inverse du principe physique de la déshydratation par adsorption), en refroidissant l’air -amené par un système de ventilation sur un évaporateur- sous la température de son point de rosée, avant d’être amené sur un condenseur, où il est chauffé pour atteindre sa température de soufflage.
La présence d’un compresseur, module mécanique permettant la maitrise de la température de soufflage, est donc nécessaire. L’humidité captée est ensuite collectée dans un réservoir.
Le déshumidificateur est ainsi totalement autonome, intégrant en son sein un ventilateur et un circuit réfrigérant.

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